HISTORIQUE
Eté 2010 : Arrivés sur la région de Toulouse il y a 18 mois, nous avons décidé de devenir propriétaire. Nous l'avons déja été par 2 fois mais là nous choisissons de faire construire une maison fonctionnelle répondant à nos attentes.
1ère étape : choisir le constructeur. Après 1 mois de recherches et de rencontres (5 au total) notre choix c'est arrété sur VMF (Villas et Maisons de France) dont le siège social se situe à Venerque (31) mais qui a une agence commerciale à Aucamville (à 2 pas de chez nous).
Pourquoi VMF : commercial hyper disponible et qui n'a jamais cherché à nous forcer la main. Ce qui est ressorti de mes recherches c'est que VMF joue sur le qualitatif et sur le retour (la publicité) que peut en faire le client. De plus des amis (professionnels du batiment) me confirment que mon choix est pertinent car ce sont des professionnels qui privilégient la qualité (tant dans les matériaux choisis que dans la réalisation). Je pars donc confiant et surtout épaulé d'amis (tous 2 chefs de travaux) qui me conseillent sur les pièges à éviter, les démarches à vérifier.
Signature du CCMI : le 24 septembre 2010, c'est parti, nous avons signé. Je suis toujours aussi confiant, encore un peu rassuré par des bruits très positifs.
Noël 2010 : Ca bouge. Passage chez le notaire pour signer le sous seing, signature des documents pour dépot du permis de construire et finalisation auprès des banques et assureurs d'un bras de fer long de 3 mois. Tout est bouclé et on va passer les vacances de noël sereins, le récepissé de permis de construire en poche.
2011, nouvelle année, bonne année?
2011 débute et après avoir laissé souffler 2 semaines le commercial qui suit notre dossier, je l'appelle pour faire un point et là.... 3 appels, aucun rappel, aucune nouvelle durant 1 semaine.
J'appelle VMF et apprend que le commercial ne fait plus partie de la maison.
Dès lors, c'est le directeur commercial qui prend notre dossier. Et là on apprend pas mal de trucs :
1) Le CCMI signé n'est plus d'actualité , en effet nous avons changé notre le modèle de maison et rien n'apparaît, aucun avenant.
2) Nous apprenons que nous n'existons chez VMF que depuis le 15 novembre, soit 2 mois après avoir signé le CCMI.
3) Nous prenons conscience d'une donnée, apprise chez le notaire, dont nous n'avions pas mesuré l'importance : notre terrain est "valant division". En gros c'est un terrain de 2500 m2, le vendeur a decidé de vendre la parcelle en 2 terrains de 1250m2 mais cette division ne sera effective que lorsque nous aurons le permis de construire. De plus les 2 permis doivent être déposés en un seul et même dossier. Nous sommes dès lors tributaires d'un autre futur propriétaire.
Le directeur commercial nous rassure, prend le temps, se montre disponible par téléphone et vient chez nous reprendre le dossier de A à Z. Signature d'un nouveau CCMI. Tout est écrit. Maintenant plus de mauvaises surprises.
Refus de permis de construire :
En rentrant des vacances de février, coup de massue. Le permis de construire est refusé :
1) Le vendeur de terrain n'a pas fourni tous les documents
2) Le PLU ne permet pas l'implantation de la maison (pour info, refus le 25 janvier, le PLU changeait le 1er février : bravo l'administration où comment perdre 4 mois au lieu d'attendre 15 jours...bref)
3) Les plans de notre voisin sont bidons. En fait nous montrant insistants fin 2010, un dossier complet a été monté pour nous permettre d'avoir un récepissé avant le 31 décembre et bénéficier du crédit d'impôts sur les intérêts d'emprunts inhérents à la BBC.
... et autres petits détails. C'est la faute à personne, et en même temps c'est un peu la faute à tout le monde...
Après quelques conversations houleuses, le projet suit son cours sans heurts et le directeur commercial est toujours présent, disponible même si nous le sentons parfois agacé (sans doute parfois légitimement).
Un nouveau permis de construire est déposé le 2 mai 2011
Tout s'accélère :
Fin juin, nous recevons notre autorisation de permis de construire et par ricochet la division officielle des 2 parcelles. C'est un grand jour et là tout s'accélère
1) Prise de rendez vous mi-juillet chez le notaire pour signer l'acte final
2) Déblocage de fonds et derniers soucis administratifs avec les organismes bancaires
3) Premier contact avec un chargé de chantier qui nous fixe un rendez vous début août
4) Ouverture du compteur d'eau
Réunion chef de chantier :
Ca a commencé par un bug de communication entre les chargés de chantier. Celui avec qui j'avais fixé le rendez vous et celui qui nous était finalement assigné.
Nous arrivons donc et personne ne sait. Une demi heure plus tard, la personne avec qui je devais initialement avoir rendez vous nous prend en charge. Très bon accueil et on avance. Ca commence à parler concrêt.
Néanmoins, ce ne sera pas notre chargé de travaux qui arrivera lui 2h plus tard. Il se montre immédiatement supra professionnel et en un coup d'oeil voit des trucs qui nous font repenser un peu ce qui avait été fait auparavant. C'est très constructif et on adhère. Pour le coup là on est totalement rassurés.
Le coup de massue arrive à la fin quand nous apprenons que le chantier ne pourra commencer que fin septembre. Je conçois qu'en août, les professionnels du batiment soient en congés mais nous espérions que cela commencerait au début du mois de septembre (pour info le directeur commercial, lui, avait initialement bon espoir que les fondations et la chape soient réalisées avant fin juillet)
Bilan on perd 2 mois. De plus on nous annonce que le délai de séchage pour le BBC sera de 7 semaines (contre 4 au début), bing, encore 3 semaines dans les dents.
Encore une fois c'est de la faute à personne et je tiens à ce que ma maison soit parfaite, mais maintenant ça me coûte. Maintenant on commence à rembourser pour le terrain et ma patience, déja été mise à rude épreuve, va commencer à faiblir. Je demeure néanmoins confiant car nous avons vraiment eu une très bonne impression (compétence, professionnalisme, cohérence dans la progression du chantier) de la part du chargé de chantier. COURAGE
COURAGE : c'est le maître mot de cette aventure. Nous avons failli parfois baisser les bras : lenteurs administratives, belles paroles, dossiers bancaires lourds et longs à constituer, le tout ponctué par quelques désillusions. Ce que nous pensions être le projet d'un an va sans doute nous en prendre 2.
J'espère simplement que cela sera à la hauteur de notre rêve et que financièrement nous serons solides durant les mois à venir pour assumer ces mois perdus (par la faute de qui, de personne sans doute et de tout le monde un petit peu).